Jean MAÎTRE

Je viens d'apprendre avec une grande tristesse le décès de mon professeur, Monsieur Jean-François Maître. Il a été mon professeur en DEA d'analyse numérique, modèles mathématiques et de calculs scientifiques à Lyon-Saint-Étienne, ainsi que mon encadrant de PFE pour l'année 1985.
Il était un scientifique de grand calibre et un humaniste de première qualité. Je garde de lui un excellent souvenir : un homme gentil, honnête et dévoué à ses étudiants. Il a rempli sa mission de professeur universitaire avec brio et intégrité.
Votre départ laisse une blessure qui ne guérira pas. Je vous garde en mémoire, cher professeur. Que votre âme repose en paix.
Je présente mes sincères condoléances à votre famille et à vos proches. Nous sommes à Dieu et à Lui nous retournons.
Professeur Naji Yebari, Maroc

C’est avec une grande tristesse que j’ai appris le décès de Jean-François. Àrrivé, moi-même, en oct 1967 à Besançon, il avait quant à lui déjà quitté le Laboratoire d’Informatique. Je n’ai donc fait sa connaissance que plus tard (à un colloque d’analyse numérique). Comme le souligne Pierre, il a toujours fait preuve d’une attention bienveillante quant à nos activités scientifiques.

Il avait de la famille à Besançon et à l’occasion de l’un de ses passages, alors que nous étions tous deux retraités, il était venu chez moi, à Devecey (une douzaine de km de Besançon). Il restera dans les mémoires comme un scientifique de haut niveau, très impliqué dans la vie de notre communauté).

J’adresse toutes mes condoléances à sa famille.



J.-C. Miellou

Quand je suis arrivé à l’École centrale de Lyon en septembre 1973 comme jeune chargé de cours en provenance de Paris, Jean-François m’a accueilli chaleureusement. Il m’a invité chez lui à Grezieu-la-Varenne et j’ai fait la connaissance de Michèle et des enfants. De 10 ans mon aîné, Jean-François m’a beaucoup aidé à m’acclimater à un environnement professionnel nouveau et quelque fois difficile, celui d’une école d’ingénieur à Ecully, alors que, parisien, j’avais été formé à Orsay et que j’étais maître-assistant dans la nouvelle université Paris 13. Nous étions, Jean-François et moi, les seuls enseignants de rang A en mathématiques au sein du département de Mathématiques-Informatique-Systèmes. Nous avons vécu ensemble le début d’une longue histoire très bien racontée par Jean-François et Christian Vial au moment du 150ème anniversaire de l’ECL : la création d’un séminaire commun avec Jacques Baranger et Claude Carasso, le tout début d’une équipe de recherche commune Lyon-Saint-Etienne de mathématiques appliquées, et d’autres moments marquants comme les conférences internationales, la venue de Jacques-Louis Lions et d’autres grands noms à l’ECL en 1976.

En 1981, Jean-François et moi-même avions coorganisé le colloque national d’analyste numérique qui ne s’appelait pas encore le CANUM, à Aussois, en Savoie. Cette fois, ce fut Pierre-Louis Lions que nous avons invité parmi les conférenciers.

J’avais reçu des invitations pour passer l’année 1980 aux Etats-Unis, mais dans une école d’ingénieur il n’était pas facile de prendre un congé de longue durée à l’étranger. Jean-François m’a proposé de me remplacer bénévolement pour le cours de première année, sans vouloir que je lui rende la pareille. Mais ce n’est pas tout… Je suis revenu d’Amérique avec plusieurs enfants nés à Santa Fé au Nouveau-Mexique. Jean-François est venu nous chercher à l’aéroport. Michèle et Jean-François nous ont apporté tout leur soutien et une aide précieuse au quotidien pour faire face à une situation exceptionnelle.

Jean-François a été mon collègue jusqu’en 1987 quand je suis parti à l’université de Bordeaux où je suis toujours professeur émérite, même si ces dernières années m’ont conduit en Chine. Je crois me souvenir que Jean-François avait reçu une offre pour un poste prestigieux à Grenoble qu’il méritait largement, mais Michèle et lui étaient trop attachés à leur environnement pour repartir. Mon regret est de ne pas avoir écrit d’article avec Jean-François, de ne pas avoir suffisamment bénéficié de son immense culture en analyse numérique. Nos préoccupations scientifiques étaient probablement trop éloignées pour trouver un bon sujet de recherche commun et nous étions aussi pris chacun par nos travaux et nos étudiants. Mais j’aurais eu tellement plus à apprendre de Jean-François…

Danielle se joint à moi pour exprimer à Michèle et à toute la famille de Jean-François nos sincères condoléances.

C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris le décès de Monsieur Jean-François Maître. Il a été mon directeur de thèse à l’École Centrale de Lyon dans les années 80, et il a marqué mon parcours scientifique et humain de manière indélébile.

Au-delà de l’enseignant d’exception et du chercheur brillant, je me souviens surtout de l’homme profondément humain, bienveillant et généreux. Il m’a accueilli plusieurs fois chez lui, partageant avec moi des dimanches en famille, dans une atmosphère chaleureuse et empreinte de respect.

Son écoute, sa rigueur, sa passion pour la recherche, et sa gentillesse resteront gravés dans ma mémoire.

Je présente mes sincères condoléances à sa famille, à ses proches et à tous ceux qu’il a formés, inspirés et soutenus.

Montasser Abdalass (Maroc)

C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris le décès de Monsieur Maître. En tant que son étudiant en 1982, j’ai eu la chance de bénéficier de sa bienveillance. Son écoute attentive, son empathie sincère et son humanisme remarquable faisaient de lui bien plus qu’un professeur : il était un véritable guide, toujours soucieux d’éveiller les esprits et d’accompagner chacun avec respect et générosité.

Sa mémoire restera vivante à travers tout ce qu’il a transmis. En ces moments douloureux, je tiens à vous adresser mes plus sincères condoléances et à partager votre peine.

Avec toute ma sympathie,
Naceur Achtaich (Maroc)

J'ai eu la chance de rencontrer Jean-François Maître lors d'un séminaire que j'avais donné à Lyon et je garde encore le vif souvenir de la discussion très riche que j'ai pu avoir avec lui. Mes hommages à toute sa famille et ses proches.

Nous avons appris avec beaucoup de tristesse la disparition du Professeur Jean François Maitre le 23 mars 2025.
Nous avons été nombreux au Maroc à être ses étudiants pour le cours de DEA des Eléments Finis à l’Ecole Centrale de Lyon. Il a encadré plusieurs stages et aussi plusieurs doctorats et a initié beaucoup de nos compatriotes à la recherche scientifique dans le domaine des mathématiques appliquées. Plusieurs de ses documents de cours ont circulé parmi nous au Maroc témoignant d’une grande culture mathématique et d’un grand intérêt pédagogique.
Son implication à la SMAI et sa direction du groupe GAMNI nous a montré l’intérêt du travail collectif au sein de notre communauté scientifique, ce qui nous a amenés, une fois au Maroc à créer la Société Marocaine de Mathématiques Appliquées en 2005.
Jean François nous a fait aussi l’honneur de nous visiter au Maroc pendant l’année universitaire 1995-96.
Nous gardons en souvenir sa grande gentillesse, sa disponibilité, son sens de l’écoute et sa sensibilité aux difficultés de ses étudiants.
Au Nom de la SM2A, nous présentons nos sincères condoléances à son épouse, ses enfants et à tous ses amis.
Qu’il repose en paix