Agnès PIZZUTTI

Sincères condoléances à toute la famille.
Agnès était une femme droite et gentille, je l appréciais énormément.

Je viens d’apprendre le décès d’Agnès j’adresse mes sincères condoléances à toute sa famille je garderai le souvenir d’une collègue sympathique souriante et déterminée et profondément humaine

Agnès et moi, c’est une amitié de presque un demi-siècle. On s’est rencontrées au collège Livet a la Croix Rousse, elle était en quatrième, moi en cinquième. Depuis ce jour, on ne s’est jamais perdues de vue.

Je me souviens de tout : de nos fous rires, de nos longues discussions, de nos escapades adolescentes. Une fois, j’avais dormi chez elle, à Craponne. Avec d’autres élèves, on était parties en cachette au bal des pompiers. Un copain avait une voiture, on s’était crues libres comme l’air. Mais son papa, Daniel, inquiet de ne pas nous voir revenir, est venu nous chercher… et il n’était pas ravi du tout ! Un souvenir qui nous faisait encore sourire bien des années après.

On a vécu tant de choses ensemble : nos balades à Annecy, notre premier voyage scolaire à Port La Nouvelle , nos réveillons du jour de l’An — comme celui passé à Lantilly —, des moments simples mais forts, remplis de rires et de chaleur.

J’étais là pour la naissance de Guillaume, ce moment émouvant, et j’ai vu Agnès s’épanouir pleinement dans sa vie de maman, et dans ce magnifique duo qu’elle formait avec Patrick. Un couple complice, soudé, tourné vers la vie.

Ce que je retiens d’Agnès, au-delà de son énergie débordante, de sa vivacité et de son humour, c’est son sens profond de l’amitié. Elle était une amie fiable, fidèle, toujours là. Une de ces personnes rares sur qui on peut vraiment compter , une amitié profonde et réciproque .

Je garderai d’elle son rire, sa force tranquille, son regard toujours curieux sur le monde.
Elle adorait le Japon, les étoiles… Et je me plais à croire qu’elle est devenue l’une d’elles. Une étoile qui veille, discrète, lumineuse, là-haut… et dans nos cœurs.

Merci Agnès. Merci pour ton amitié indéfectible qui restera gravée au plus profond de moi-même.

Mariana Bounia